En Suisse, les décisions de politique éducative à l’échelon national ne se prennent généralement pas en une seule séance. Il faut toute une logistique pour créer de l'espace et permettre que cela se produise. Chaque année, les directrices et directeurs cantonaux de l’instruction publique sont invités à se réunir lors de deux assemblées plénières et d’une assemblée annuelle de deux jours. Comme les séances des organes de la CDIP ont lieu chaque année aux mêmes périodes, le calendrier est fixé trois ans à l'avance. Il sert de base à l’ensemble du processus d'organisation, de la réservation des salles à l’indispensable chansonnier.

Tout un dispositif est nécessaire
Environ 60 personnes assistent aux assemblées plénière: les 26 directrices et directeurs et les membres de leur administration qui les accompagnent, la délégation du Liechtenstein, ainsi que des hôtes permanents, représentant certaines agences spécialisées, les associations faîtières partenaires (enseignantes et enseignants, responsables d’établissement) et, naturellement, la Confédération. Pour accueillir une telle assemblée, il faut avant tout disposer d’une grande salle aérée, dotée d'une bonne infrastructure. La CDIP a ainsi siégé dans les endroits les plus divers: l’Hôtel du Gouvernement cantonal, une salle (sportive) polyvalente, et même une scène de théâtre, comme l'année dernière au Théâtre du Jura.